Vacher criard (Molothrus rufoaxillaris)

Dans la suite de mes plumes ramenées d'Argentine, cet été, voici mes plumes de vacher criard.
C'est un passereau de taille moyenne, d'un noir luisant, qui formait de grands groupes de plusieurs dizaines d'individus (sûrement des rassemblements hivernaux) et qui se nourrissaient aux abords des pâturages. Celui-ci à sûrement été la proie de l'épervier du coin (Epervier brun, Accipiter striatus)
J'ai pu d'ailleurs assister à une scène de chasse de cet épervier que je vais vous raconter et que j’intitulerai:
                                   
                                    "Le monde appartient à ceux qui se lève tôt" (proverbe francais)

Durant mon voyage, j'avais l'habitude de me lever à l'aurore afin de photographier les oiseaux qui venaient juste de sortir de leur torpeur nocturne. Mon sens de l'observation m'avait indiqué que la majorité des passereaux se rassemblait aux abords d'une piste bordée d'un canal qui leur fournissait le nécessaire d'eau. Ce matin là, je longeais la piste à pas de loup pour ne pas faire envoler les volatiles, après une traversé ponctué de photos j'arrivais au bout du chemin. Fier de ne pas avoir causé de dérangement dans les dortoirs et de mes clichés, je me retournais afin d'admirer le chemin parcouru, lorsque soudain j'entendis un bruissement croissant en provenance de l'autre extrémité de la piste, les arbres habités de mouvements anormaux, tremblaient.
Des dizaines de passereaux venaient de s'envoler de leur perchoir formant ainsi un nuage de volatiles de part et d'autre de la piste, et moi, surpris par cette brusque agitation, en cherchais la cause. C'est alors que de la tornade de becs et de plumes surgit un épervier, fusant littéralement au milieu de la nuée de volatiles fuyants et apeurés, les poursuivant avec une ténacité effrayante, rivalisant d'adresse et d'acrobaties et finalement disparaissant aussi vite qu'il était apparu.
Je me souviendrais longtemps de cette scène représentant parfaitement la poursuite entre le chasseur et la proie. Après la tempête, le calme était revenu sur la piste mais les passereaux, terrorisés, restaient tapis dans les buissons aux épines protectrices. Tant pis pour les photos me dis-je. Mais en revenant à mon logement, j'entendis un bruit d'aile dans l'arbre au dessus de moi. C'était l'épervier ! Rapidement je dégainais mon téléobjectifs et pu immortaliser le chasseur, le temps d'une seconde, avant qu'il ne s'élance vers d'autres aventures.

Voilà, j'espère que ce court récit vous a plu.
Place au photos

Les plumes.



L'oiseau, le vacher criard.



Le prédateur, l'épervier brun.

Oh oui moi ça m'a plu en tout cas je suis sur que ça a du être un super souvenir !
Et en plus tu nous a mis les photos super !
Il ressemble beaucoup a notre épervier, l'épervier brun !

Merci beaucoup Kiwi . C'est vrai que l'épervier brun et presque identique au notre

De superbes plumes pour un superbe oiseaux que je ne connaissais pas du tout !
Accompagnées de très belles photos et d'un super récit qui prouve bien que un souvenir inoubliable peut arriver n'importe quand !

Merci beaucoup pour ton commentaire Hirondelle